Feeds:
Articles
Commentaires

Paris

Les malheureux événements de Paris du 13 novembre 2015 ne me font que rappeler ce que j’ai écrit suite aux événements survenus à Ottawa et St-Jean-sur-Richelieu l’an dernier (NDLR: sur ma page Facebook).

Ma plus grande crainte demeure la même: le racisme que certains pourraient être enclins à faire.

Il ne faut pas mettre tous les musulmans, arabes, syriens, réfugiés ou peu importe dans le même panier. Je suis TOUT à fait d’accord pour dire que même si 1 d’entre eux dans tout le lot réussi à se faufiler, c’est déjà 1 de trop (alors imaginer 2, 3, 4 ou 7).

Suis-je raciste? Suis-je xénophobe? Je ne le sais plus. Ce que j’en sais par contre, c’est que je détestes les extrémistes, quel qu’il soit (religieux, politique ou même sportifs!).

Je n’en connais pas beaucoup, mais j’en connais quand même quelques uns et j’ai même travaillés avec certains. Je parle ici des personnes de religion musulmane. Et au risque de me faire lapider par mes « grands saints frères chrétiens », ce ne sont pas de mauvaises personnes, bien au contraire.

Oui, ils ont peut-être des valeurs différentes des nôtres. Des croyances différentes des nôtres (anyway, c’est quoi les miennes? C’est quand la dernière fois vous êtes allé à une messe autre que pour un mariage ou des funérailles et que vous avez priez Dieu ou Jésus?). Mais je ne me suis jamais senti menacé.

Un extrémiste demeurera toujours un extrémiste. L’humain à tendance à oublier de grand pan de son histoire. Les Croisades du Moyen-Âge, vous pensiez que c’était quoi? Remplacer les fusils d’assauts et la menace de bombe nucléaire par des épées et des flèches, et c’est du pareil au même.

Ce sont des chicanes qui durent depuis plus de 1000 ans, et ce n’est pas demain ET certainement pas NOUS qui allons régler le problème.

Alors qu’elle est la solution miracle?

J’en ai aucune idée. Mais le racisme n’en fait pas partie, j’en suis assuré.

Paris je t’aime. Je me souviens de toi en 2009. Toi et tes délicieux croissants. Toi et tes citoyens un peu chiant mais oh combien accueillant avec leur « Ohhhh, mais un cousin du Québec! ». Toi et tes sublimes femmes. Toi et la Seine, les Champs Élysées, la Tour Eiffel. Paris tu es belle et tu me manques.

Paris je pleures pour toi aujourd’hui et mon coeur saigne. Sois forte et relève toi.

Bises

« La plus infâme des calomnies est l’ignorance« 

Parfois…

Parfois je me surprends à ravoir cet envie insatiable d’écrire et cracher ces quelques pensées qui me traversent l’esprit sur le web.

Cet envie de dire tout haut ce que je penses.

Cet envie de dégourdir mes doigts engourdis depuis le temps dans cet inactivisme paresse intellectuelle.

Parfois trop cher fût le prix payé pour mes opinions par le passé, bien que mes doigts se dégourdissent en pianotant sur les touches de mon clavier, chaque fois je n’ai jamais le courage de peser sur le petit bouton « Publier ».

Sauf aujourd’hui.

À la prochaine.

Un conflit qui dégénère

J’ignore à quoi ressemblait la crise d’Octobre de 1970, mais je commence sérieusement à me demander si nous ne devrions pas répéter cette honte qu’à été l’instauration des mesures de guerre.

Ce conflit, qu’est la crise étudiante, dégénère sans cesse et est jour après jour rien de moins qu’une confrontation entre des individus et/ou des groupes d’individus et les forces policières. Ces différents groupes n’ont même, pour la plupart, aucun lien avec les différentes associations étudiantes et ne font que profiter d’un mouvement pour semer l’anarchie et le chaos et par le fait même prendre en otage la population montréalaise et celle du Québec.

Plus rien n’est à voir avec les revendications ni la cause du début.

Qui faut-il blamer?

Les différentes associations étudiantes? Le gouvernement? Le premier ministre?

Non.

Seul les casseurs et fouteurs de troubles sont à blâmer. Je ne dis pas que des étudiants ne se glissent pas au travers de ces groupes, mais pour la plupart lorsque le grabuge et la confrontation débute, ils quittent simplement tant bien que mal afin d’éviter toute confrontation avec les forces de l’ordre.

Je ne suis pas un «rouge», et ce dans tous les sens du mot. Tant pour ce qui est du «camp» concernant le conflit, à savoir que les rouges se positionnent contre la hausse des droits de scolarité (vous souvenez-vous que c’est de cela dont il est question?), ni du côté du Parti Libéral du Québec qui arbore cette couleur. En fait, ma position serait plutôt du côté des «verts», où je dit qu’une hausse est malheureusement inévitable et est le fruit d’un gel à des fins purement électoralistes et politique qui a duré trop longtemps. Certe, la hause est drastique et injuste, et devrait être étalée sur une plus longue période. Certe les dépenses des différentes universités devraient être examinées et le programme des prêts et bourses bonifié et révisé en profondeur. Tout cela est matière à débat et il est sain dans une société droite et libre d’en discuter, débattre et échanger de façon civiliser.

Ma blonde est «rouge». Depuis le début nous avons eu différentes discussions, débats et échanges d’idées, parfois de façon plus prononcée que d’autre.

Je ne demande pas qu’ont adopte ma position. Le débat et l’échange d’idée est sain et nécessaire pour faire avancer une société, quel qu’en soit le sujet discuté.

Mais nous en sommes bien loin. Mettre le feu à des équipements et du matériel publique, attaquer des policiers avec des armes artisanales et chercher sans cesse la confrontation et de paralyser ni plus ni moins «un peuple»ou une société, ce n’est pas ce qui s’appel une démocratie ou débat d’idée sain.

Les mesures de guerres comme instaurée à la crise d’octobre serait certes fort exagérées. Mais elle serait peut-être à la hauteur d’un conflit qui est lui même exagéré.

Pour le moment, cette histoire est fictive et je souhaite simplement qu’elle ne se réalise jamais.

Hier soir, en début de soirée, j’ai été à la quincaillerie m’acheter une pelle. Un peu «absent» par moment, je cherchais désespérément l’allée afin d’accomplir mon achat le plus rapidement possible. J’appela le commis qui passait par là en lui demandant où je pourrai trouver ce dont j’avais de besoin.

– «Rangée 6» me dit-il sur un ton pressé de «J’ai autre chose à faire»

– «C’est par où?» demandais-je

Il me pointa l’endroit et je m’y rendis sur le champ. Arrivée devant l’étalage, je n’arrivais pas à faire un choix et quelques larmes commencèrent à couler. Après quelques minutes de choix déchirant entre ronde, carré, rectangulaire, pointue, manche en bois, en acier ou en plastique je décida d’en prendre une et me diriger vers la caisse, complèter la transaction et sortir au plus vite. En me dirigeant vers la caisse, le même commis croisa mon chemin et voyant mes yeux rougis par les larmes me demanda si tout allait bien. Je répondis par un «oui» timide et empreint d’émotion tout en continuant mon chemin.

– «Y est pas bien dans sa tête» dit-il pendant que je quittais l’endroit.

– «Son chien est mort tantôt» dit une personne derrière

– «Comment le savez-vous?» rajouta-il

– «Je suis son vétérinaire. Son chien est mort du jour au lendemain, sans symptôme, rien. Un matin sa blonde s’est levé, le chien allait bien et le soir en revenant il était accroupi par terre, amorphe, sans appétit et tremblotant. Il était à l’extérieur du pays et est revenu le plus rapidement possible, juste à temps pour voir les derniers souffles de son chien et lui dire «Ta pas le droit de mourrir mon gros, ont a pas de pelle pis y est pas question que j’en achète une». Malheureusement, l’état s’est empiré et ils ont dû prendre la décision d’abrégé ses souffrances, non pas sans peine. Et en sortant il ma simplement dit «Je reviens, je vais acheter une pelle» et maintenant il doit se diriger pour récupéré le corps de son chien»

– «Oh my god, je pouvais pas savoir, j’aurai dû l’aider davantage avoir su»

Pendant ce temps, je revenais vers la maison, non pas sans pleurer la perte de mon fidèle compagnon qui oui bien qu’il ai été un gros bébé, un gros «niaiseux» comme je l’appelais parfois, n’en demeure pas moins que maintenant j’aurai pu un gros toutou qui sera coucher à mes côtés le matin en me levant, qui aura pris soin de me baver partout dans le visage et qui ne se précipitera pas pour se coucher à côté de sa maitresse pendant que je me lève chercher un verre d’eau.

C’est la journée où j’ai été m’acheter ma première pelle, et cette journée aurait pu ne jamais arriver…

Ce blog est mort, vive le blog!

Plusieurs d’entre vous auront probablement remarquer que rien n’a été «véritablement» publié depuis juillet 2010. Ce blog est pratiquement mort de sa belle mort et tout d’un coup, POUF! un nouveau billet apparaît.

En fait, si j’ai une semblant d’explication à vous donner, c’est tout simplement que j’ai rien à écrire, pas d’inspiration, rien. À vrai dire, j’ai une foule de sujet qui me vient parfois à l’esprit mais rien ne sort par peur de vous décevoir.

La majorité des lecteurs qui ont découvert ce blog et qui le suivait, aimait mes aventures en camion. Malheureusement, j’ai pour ainsi dire «changer». Je conduis toujours mais la passion n’y est plus autant qu’à une certaine époque pour différentes raisons. De plus, les sujets qui pourraient m’intéresser de vous parler sont, disons, plus «politique» et comme mes opinions sont différentes de la majorité des lecteurs, j’ai simplement peur de choquer, décevoir même ou simplement suscité des débats trop émotifs.

Mais pourtant ce sont les sujets qui m’intéressent le plus en ce moment et je souhaites ardemment prononcer ma vision des choses et ma façon de penser.

Alors que faire?

De plus, je ne peux ignorer non plus qu’un nom de compagnie à été mentionner dans ce blog, à de nombreuses reprises, de même que des photos d’équipements de cette entreprise. Mes opinions ne reflète pas nécessairement celle de cette compagnie et je me dois de faire attention afin que certaines personnes, souvent mal intentionnées, n’associe mes opinions à cette entreprise, il y s’agit d’une question légale en quelques sortes.

Alors que faire?

Je ne peux vous faire de promesse, mais j’ai largement le goût de recommencer à écrire. Alors le ferais-je?

Vous verrez bien dans les jours, semaines et mois qui suivent…

J’en suis venu à cette réflexion récemment. Et si nos héros en réalité n’étaient que des zéros, des bons à rien? Je ne parle pas de Superman, Spiderman ou ces autres héros en collant qui animent les bandes dessinées captivant notre imaginaire. Non, je parle des gens, les humains, nos parents, nos proches, des gens du quotidiens.

Généralement, plus jeune, un enfant va admirer son père ou sa mère pour une raison ou une autre. Mais si en réalité la personne admirée, de qui ont se fait une si belle et bonne image, était en fait un vaurien?

À vrai dire, j’en suis venu à cette réflexion alors que la fatigue s’emparait graduellement de mon esprit, après une longue journée de travail et de route, quelque part dans les Adirondacks entre Albany NY et le Québec. Je me suis mis à penser à mon grand-père paternel, qui n’est peut-être pas un «héros» au sens propre du terme, mais une personne que j’admirais et aimait beaucoup.

Depuis toujours, je me suis fait une belle image de mon grand-père. J’ai vanté ses mérites et accomplissements auprès de mes amis et de collègues. Son passé d’entrepreneur et homme d’affaire m’inspirait et inspire toujours. Les histoires que mon père, ma tante, mon oncle et ma grand-mère me raconte sur lui, la façon dont il respectait et traitait bien ses employés, etc.

Mais si en fait, mon grand-père était un être immonde réduisant ses employés à l’esclavage? Je m’en veux de le penser, et encore plus de l’écrire, je ne veux pas y croire et honnêtement j’ose encore croire et espérer qu’il n’en est rien. Mais si par exemple, une personne, un ancien employé, m’approcherait et me dirait «Tu sais, ton grand-père, c’était bien différent de ce que tu décris», peut-être que je me dirais qu’ont ne peut plaire à tout le monde et que bien sûr il y aura toujours des gens ayant vécus de mauvaises expériences ou encore d’éternels insatisfaits. Mais si plusieurs abonderaient dans le même sens et qu’une généralité s’installait, comment réagirais-je? En quoi l’image que j’ai de mon grand-père changerait-elle?

Bien sûr, pour moi il sera toujours la personne que j’adorais et admirait, et c’est les souvenirs que j’aimerais garder en moi. Mais mon esprit serait probablement tourmenté.

Est-ce saint d’idolâtrer une personne de notre entourage?

Je crois tout de même que oui, nous avons besoin de modèle et bien que nous pouvons être aveugler et ne pas voir les mauvais côtés de la personne, nous devons nous en inspirer pour mieux grandir.

Dégel au Québec 2011

Prenez note chers ami(e)s et collègues camionneurs, que le dégel au Québec pour l’année 2011 rentre en vigueur aujourd’hui ce 21 mars 2011 pour la «zone 1» et la «zone 2» et devrait prendre fin le 20 mai 2011. Concernant la «zone 3», elle sera du 28 mars 2011 au 27 mai 2011. Pour la carte des différentes zones, n’hésiter pas à consulter le site du MTQ à cet endroit précis (carte plus précise ici) et pour les différents poids ce guide ci.

Et si vous désirez vous amusez à calculer combien vous coûterait une amende, consulter cette page ci.

Bonne période de dégel, et n’oubliez pas que cette période coïncide souvent avec une recrudescence des heures «d’ouvertures» des différents sites d’inspections et également, des inspections mécanique et des différentes réglementations!

 

English version of the different law for the Quebec Thaw period is here [Vehicle Size and load limit guide] [Guideline, zone and period for the Spring Thaw of 2011] Be careful, inspections are increasing during this period!

Maturité

Règler ses comptes sur un blog, sans être capable de dire à la personne concerné ce qu’ont lui reproche, ça manque de maturité.

Pour le bonheur de madame…

.:: Emilie & Marianne ::. dit (14:57) :
*jregarde ca, fait lgt que t’a pas mis ton blog a jour :-O
BB007 – Boubou dit (14:58) :
*Ouan j’partais pour le mettre a jour mais tu t’es connecter.. 😀
.:: Emilie & Marianne ::. dit (14:58) :
*sérieux? lol
BB007 – Boubou dit (14:58) :
*Sérieux 😀
BB007 – Boubou dit (14:59) :
*ben.. je voulais écrire mais en même temps.. je sais pas trop quoi écrire
.:: Emilie & Marianne ::. dit (15:00) :
*bin jte parle pu, pis jte laisse écrire ;o
*la je relis des vieilles affaires déja lu -_-
BB007 – Boubou dit (15:00) :
*Nooonnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnn 😥
.:: Emilie & Marianne ::. dit (15:00) :
*oui! :0
*:)
BB007 – Boubou dit (15:05) :
*J’sais même ps quoi écrire
.:: Emilie & Marianne ::. dit (15:05) :
*m’en fich
*fiche
*écrit :
*:D
BB007 – Boubou dit (15:06) :
*Ok

Pourrez pas dire que je fais pas de service à la clientèle..

Minneapolis

Patrick conduit alors que nous approchons de la ville de St-Paul et Minneapolis dans le Minnesota. Ont jase de tout et de rien, surtout de rien et à vrai dire ont déconne plus que d’habitude. J’ai réussi à retrouver en Patrick la joie de faire du team, chose qui avait sérieusement commencer à m’exaspérer après les fêtes alors que je jonglais avec l’idée de retourner en solo. Tout suite ça «cliquer» entre nous deux et une amitié est né au fil du temps, même pendant nos congés ont s’écrit aumoins un sms pour taquiner l’autre sur un sujet quelconque. Depuis notre jumelage nous avons effectuer deux voyages en solo, chacun dans nos trucks, chaque fois à la même destination et chaque fois nous nous donnions rendez-vous à un endroit pour complèter la route ensemble, c’est peu dire.

Enfin, pour en revenir à ce que je disais, nous approchions de la ville de St-Paul/Minneapolis. Nous sommes de nuit, le traffic est très léger voir même inexistant puisqu’il est un peu passé minuit à l’heure locale. Pat me demande:

«Beltway ou downtown?» à l’approche de la jonction des deux routes.

«Envoie donc downtown» répondis-je, «j’aurai peut-être jamais la chance de repasser par ici et voir le centre-ville de nuit…»

J’adore rouler de nuit dans les grandes villes américaines, pas pour le calme sur la route et l’absence de traffic, mais pour admirer tous les grattes-ciels illuminés. Je trouves qu’ont juste la beauté d’une ville à la qualitée de son architecture et les lumières ne font qu’agrémenter les édifices.

Patrick s’engage alors sur la route passant au travers du centre-ville et je peux m’émerveiller devant tous ces édifices, de voir le Metrodome qui accueille les Vikings de la NFL et les Twins au baseball, le Xcel center où évolue le Wild à qui je remercie de nous avoir débarassé de Guillaume Latendresse et tous les autres édifices que je ne connais pas.

«Je sais pas comment tu fais, je veux dire, comment tu fais pour pas virer fou à savoir que tu vas devoir tout quitter. Je sais pas qu’est-ce que je ferais si j’étais à ta place pis je l’ai déjà vécu» me demanda Patrick

Je ne répondais pas, parce qu’au fond j’étais émerveillé de tout voir ça et je ne pouvais m’empêcher de penser que c’était dans mes derniers voyages, peut-être même mon dernier. Plus jamais je ne verrai ça. L’idée ne pouvait qu’envahir mon esprit. Si j’avais voulu et réussi à la chasser au cours depuis l’annonce je ne pouvais faire qu’autrement que d’y penser depuis notre retour de Seattle. C’est mon mode de vie, ma passion, mon métier. Je fais exactement cette job là pour ces moments ci, voir les grandes métropoles américaines, voir du paysage, de la route, même la plus plate comme le nord de l’Ontario. Y va me manquer Thunder Bay pis Kapuskasing dont j’adore prononcer le nom. Kapuskasing,Kapuskasing, Kapuskasing. À part un Flying J pis un motel 8 il y a rien d’autre mais je m’en fout.

J’avais juste le goût de pleurer, mais quelqu’un était à côté de moi, je pouvais pas laisser aller mes émotions.

«Je vais aller me coucher, bonne nuit» répondis-je, un peu comme défaite pour aller cacher mes larmes derrière le rideau. La ville était traversée.